Cinéma : les trois pépites du festival Biarritz Amérique latine

Daniela Marin Navarro et Reinaldo Amien Gutierrez dans Tengo sueños eléctricos, de Valentina Maurel.  - Credit:Geko Films
Daniela Marin Navarro et Reinaldo Amien Gutierrez dans Tengo sueños eléctricos, de Valentina Maurel. - Credit:Geko Films

La créativité du cinéma latino-américain est à l'honneur au festival de Biarritz Amérique latine, qui se tient jusqu'au 2 octobre. Sous la houlette de son nouveau programmateur Jean-Christophe Berjon, l'équipe a bâti cette année une sélection enthousiasmante de fictions et de documentaires, auxquels s'ajoutent les films projetés hors compétition. Petite sélection de trois films marquants à retrouver dans les prochains mois dans les salles françaises et sur les plateformes de streaming vidéo.

Tengo sueños eléctricos, de Valentina Maurel (Costa Rica)

Comme le magnifique Afertsun de la jeune réalisatrice Charlotte Wells, projeté à Cannes à la Semaine de la critique et au festival de Deauville, où il a remporté le Grand Prix, Tengo sueños eléctricos dissèque la relation fusionnelle d'une adolescente et de son père. À partir du moment où ses parents se séparent. Eva, 16 ans, ne supporte plus d'habiter chez sa mère et rêve de déménager chez son paternel. Mais ce dernier a bien du mal à se relever de la rupture et à s'occuper de lui-même. Il squatte chez un ami et griffonne des poèmes sur un petit papier. Une rage intime anime père et fille, si proches que le conflit couve toujours entre eux.
Valentina Maurel signe un premier long-métrage captivant, à la beauté fragile et porté par une magnifique photographie. La violence de son pays, le Costa Rica, gronde en sourdine à chaque plan. Elle suit ses personnages comme des funambules en déséquilibre sur un fil et constr [...] Lire la suite