Colin Farrell révèle comment la maladie de son fils l'a aidé à devenir sobre : "Il m'a donné envie de vivre pour être près de lui"
Colin Farrell ne s'en est jamais caché : durant sa jeunesse, il s'est battu contre de nombreux problèmes d'addiction. Mais la naissance de son fils, atteint du syndrome d'Angelman, a tout changé pour le comédien.
Habituellement discret en ce qui concerne sa vie privée, Colin Farrell a récemment dévoilé à son public de nombreuses informations sur son quotidien, et notamment sur sa vie au côté de son fils, James. Le jeune homme souffre du syndrome d'Angelman, une maladie neurogénétique rare, qui se traduit par un déficit intellectuel et moteur sévère et une absence de langage.
Alors que son fils, né de sa relation avec la mannequin Kim Bordenave approche de ses 21 ans, l'acteur en a conscience : l'arrivée de cet enfant dans sa vie l'a sauvé à bien des égards.
Colin Farrell a renoncé à la drogue et à l'alcool
Dans une interview accordée au Daily Mail, Colin Farrell l'affirme : "James avait deux ans lorsque je suis devenu sobre." Cette année-là, son fils venait d'être diagnostiqué du syndrome d'Angelman : un déclic pour son papa, qui décide de changer de vie de façon drastique. "Une partie du carburant que j'utilisais pour arrêter l'alcool, les drogues et tout ça, c'était de savoir qu'il avait des problèmes de santé", admet-il sans honte.
"Tous les enfants ont besoin d'avoir un parent pour prendre soin d'eux", affirme-t-il, avant d'expliquer, avec émotion : "L'une des choses que James m'a apprise était d'accéder en moi au désir de vivre, même si au départ, il s'agissait plutôt de penser que je voulais vivre pour être avec lui."
Avant, Colin Farrell révèle qu'il pouvait consommer jusqu'à soixante bières, douze bouteilles de vin et trois bouteilles de whisky par semaine.
Une volonté de protéger son fils
En août 2024, Colin Farrell avait invité les caméras du site américain People chez lui, à la rencontre de son fils. "Je veux que le monde soit gentil avec James. Je veux que le monde le traite avec gentillesse et respect", affirmait-il alors.
L'occasion pour lui d'évoquer ses inquiétudes à l'égard de son grand garçon : "Une fois que votre enfant à 21 ans, il est un peu livré à lui-même. Toutes les mesures de protection mises en place, les cours d’éducation spécialisée, tout cela disparaît, et vous vous retrouvez avec un jeune adulte qui devrait faire partie intégrante de notre société moderne et qui, le plus souvent, est laissé pour compte", regretta-t-il.
C'est d'ailleurs pour cette raison que l'acteur a lancé la fondation Colin Farrell, qui apporte un soutien aux adultes souffrant de déficiences intellectuelles, avec un accompagnement éducatif et un service de défense des droits. "Les personnes comme mon fils ont gagné le droit d’avoir un plus grand degré d’individualité et d’autonomie dans la vie, ainsi qu’un plus grand degré de communauté", concluait-il.