Les comptes Instagram et Twitter de Kanye West sanctionnés suite à ses messages antisémites

Kanye West a été exclu de deux réseaux sociaux en raison de messages antisémites.

Samedi (8 oct. 22), le rappeur controversé s'est rendu sur Twitter et a demandé : « Qui, selon vous, a créé la cancel culture ? »

« Je suis un peu endormi ce soir, mais quand je me réveillerai, je vais y aller fort sur les juifs. Le plus drôle, c'est que je ne peux pas être antisémite parce que les noirs sont en fait des juifs aussi. Vous avez joué avec moi et essayé de faire chanter tous ceux qui s'opposent à votre programme », a-t-il ajouté.

Le tweet a été supprimé par les modérateurs car il violait la politique de la plateforme en matière de discours de haine. « Le compte en question a été verrouillé en raison d'une violation des politiques de Twitter », a expliqué un porte-parole du site de mirco-blogging.

Kanye West avait également téléchargé sur Instagram des captures d'écran d'échanges de textes présentés comme étant entre lui et Sean « Diddy » Combs, dans lesquels il a utilisé un langage jugé antisémite également. Le post a depuis été supprimé et son compte restreint, ce qui signifie qu'il est temporairement interdit de partager des publications et d'écrire des commentaires. On ne sait pas encore combien de temps la restriction sera en place.

En réponse aux messages, un représentant de l'American Jewish Committee (AJC) a condamné le comportement de l'artiste.

« La semaine de Kanye West a consisté en des divagations incohérentes chargées de sous-entendus racistes et antisémites faites sur le principal programme d'information du cable du pays », ont-ils écrit, faisant référence à l'apparition du rappeur dans le Tucker Carlson Tonight sur Fox News. « Et des posts anti-juifs partagés à ses 18 millions de followers sur Instagram. Ces posts sont dangereux », ont-ils ajouté.

La semaine dernière, Kanye West a fait la une des journaux lorsqu'il a porté un t-shirt « White Lives Matter » à son défilé Yeezy lors de la Fashion Week à Paris. Ce slogan a été créé par l'extrême droite et les mouvances néo-nazis américains en réponse à Black Lives Matter, le mouvement de défense des droits civiques des afro-américains.