« Le Comte de Monte-Cristo » : la critique

Le marin Edmond Dantès a tout pour lui : la jeunesse, la beauté, l’amour, la famille. Bienveillant et généreux, il a néanmoins des ennemis qu’il ignore et qui vont l’envoyer au cachot. Quand il s’en évade quinze ans plus tard, il revient transformé. Dans tous les sens du terme : méconnaissable, immensément riche et surtout impitoyable car dévoré par la vengeance… On ne se lasse pas de résumer les 1400 pages du roman d’Alexandre Dumas, chef-d’œuvre maintes fois adapté mais jamais aussi brillamment qu’ici.

À lire aussi Pierre Niney : « Oui, j’ai des fêlures sinon je n’aurais pas pu incarner Monte-Cristo »

Conscients qu’il est impossible, compte tenu de l’épaisseur du livre, de faire un basique copié-collé à l’écran, Matthieu Delaporte et Alexandre de la Pattelière, qui sont ce qu’il se fait de mieux actuellement au rayon scénaristes (« Le Prénom », « Papa ou maman », « Les trois mousquetaires »…), ont sabré, mixé et métamorphosé pas mal de personnages et de situations, sans pour autant perdre la structure et l’esprit du feuilleton de Dumas.

Une adaptation moderne

Autant de libertés qui insufflent une modernité inédite au récit, enrichie par des comédiens plus charismatiques les uns que les autres. On adore Laurent Laffite en procureur fourbe et méprisant, on savoure le jeu de Patrick Mille dans la peau d’un immonde parvenu (Ah ! Cette réplique puisée dans le roman : « Je suis brutal, non seulement je le sais, mais je m’en vante. »…), on découvre Bastien Bouillon e...


Lire la suite sur ParisMatch