Congé menstruel : une université de Brest permet aux étudiantes de s'absenter 20 jours par an
Les universités d’Angers, de Toulouse, de Bordeaux… ont déjà instauré un congé menstruel pour les étudiantes qui souffrent de règles douloureuses. Et cette pratique continue de se développer dans les universités. La prochaine à passer le cap est l’Université de Bretagne Occidentale (UBO) qui est située à Brest.
Un congé demandé par 2 organisations étudiantes
Le congé menstruel était au programme de deux organisations étudiantes : Bouge ton Campus et Fédé B lors de leur élection l’an dernier. Ces deux organisations sont contentes de leur victoire. Elles précisent : "Ce projet vise à offrir aux personnes menstruées la possibilité de s’absenter en cas de douleurs importantes, sans impact sur leur assiduité. Avec ce dispositif l’université de Brest s’engage pour le bien-être et l’égalité des chances en prenant en compte les besoins spécifiques des étudiantes.”
Comment ce congé sera-t-il mis en place ?
Avant une mise en place définitive à la rentrée étudiante de septembre 2025, il va y avoir des phases de test. Ces dernières auront lieu entre janvier et mars 2025, puis entre mars et juin 2025, il y aura le développement de l’application et de l’espace numérique du congé menstruel. Et enfin, en septembre 2025, le dispositif sera généralisé.
Au total, ce sont 20 jours annuels de congés menstruels dont bénéficieront les étudiantes. Et ces dernières n’auront pas de certificat médical à présenter. L’Université se base uniquement sur un contrat de confiance...
