Congé pathologique de grossesse : durée, indemnisation, dans quel cas peut-il être demandé ?

Pour protéger la santé de la future maman et de son bébé, le suivi de grossesse prévoit de mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour éviter les complications de grossesse. Le congé pathologique fait partie des dispositifs auxquels le médecin peut recourir lorsqu'une grossesse présente des risques spécifiques. Ce congé vient s'ajouter au congé maternité prénatal prévu par la législation. Dans quels cas le congé pathologique de grossesse est-il préconisé ? Quelle est sa durée ? Quel est son taux d'indemnisation ?

En France, toute femme enceinte en activité professionnelle ou en recherche d’emploi bénéficie d'un congé maternité. Il s'articule en deux périodes distinctes : le congé prénatal, qui oscille entre 6 et 24 semaines avant l'accouchement, et le congé postnatal, qui peut persister entre 16 et 46 semaines en fonction du nombre d'enfants attendus et/ou composant déjà le foyer. Il s'agit là d'un congé légal minimum pour toute grossesse ne présentant pas de risques de complication. Mais parfois, le déroulement de la grossesse présente des risques de complications pour la mère ou pour le bébé à naître. Un congé complémentaire peut alors être attribué à la future maman : le médecin traitant ou le gynécologue peut prescrire un congé dit « pathologique ». Il s'agit d'un arrêt de travail venant s'ajouter au congé prénatal. Il est indemnisé par l'Assurance maladie, avec le même calcul d’indemnités journalières que pour le congé maternité. Ce dispositif spécifique à la grossesse (...)

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