Congé "proche aidant", qui peut en bénéficier ?

Il peut être demandé pour trois mois maximum, renouvelable, sans excéder un an sur la carrière. Il existe aussi une possibilité de fractionnement en journées ou de transformation en temps partiel ponctuel. Un accord d’entreprise ou de branche peut prévoir des dispositions spécifiques : consultez vos représentants du personnel.

Désormais, on peut prétendre à ce congé et son allocation journalière si on aide une personne bénéficiaire de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), quel que soit le son degré de dépendance (Gir 1 à 4). On peut aussi soutenir des personnes invalides ou bénéficiaires de rentes d’accident du travail ou de maladie professionnelle.

Au moins un mois avant la date de départ envisagée. En cas de dégradation soudaine de la santé de la personne aidée, aucun délai n’est requis.

Parce qu'il n'était pas rémunéré auparavant, "beaucoup d’aidants préféraient poser des congés maladie. Ou dans les grandes entreprises, profiter du don de RTT de collègues", expliquait Florence Leduc, de l’Association française des aidants dans nos colonnes. Mais les choses ont changé avec l'indemnisation mise en place à l'automne 2020.

L’allocation journalière du proche aidant est fixée à 58,59 € et est limitée à 22 jours par mois civil. Cette aide est versée par les caisses d’allocations familiales (CAF) ou la Mutualité sociale agricole (MSA) sur demande du proche aidant. La demande est faite via un formulaire dédié accompagné de pièces justificatives, notamment la copie de la décision (...)

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