Le Congrès américain, toujours sans « speaker », s'enfonce dans le chaos

Le blocage du Congrès par les républicains depuis onze jours empêche les élus de prêter serment et de voter les projets de loi.

La Chambre américaine des représentants va tenter ce vendredi 6 janvier pour la quatrième journée consécutive d'élire son nouveau président, et de sortir de la paralysie dans laquelle l'ont plongé des dissensions dans les rangs républicains.

Jeudi 5 janvier, le favori Kevin McCarthy n'est toujours pas parvenu à accéder au perchoir après une troisième journée de tractations et onze tours d'une élection qui paraît toujours sans issue. Les débats doivent reprendre vendredi à 12H00 (17H00 GMT).

L'élu de Californie a tendu la main à la vingtaine d'élus trumpistes jouant les trouble-fête, leur offrant des concessions de taille lors de négociations en coulisses. En vain.

Le groupe, qui dit n'avoir aucune confiance en lui, refusait toujours de rentrer dans le rang, laissant la Chambre des représentants un jour de plus sans président - un scénario inédit en 160 ans.

Des répercussions concrètes sur le Congrès

Ce blocage a des répercussions très concrètes : sans « speaker », les élus ne peuvent pas prêter serment ni donc voter de projet de loi.

Membres de la frange la plus conservatrice du parti, ces élus trumpistes profitent de la très fine majorité républicaine décrochée aux élections de mi-mandat de novembre pour poser leurs conditions.

« Nous devons réparer ce système défectueux », a déclaré l'élu du Montana Matt Rosendale depuis l'hémicycle, exhortant d'autres républicains à se joindre à leur fronde.

Kevin McCarthy, qui ne peut...

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