Connaissance du corps, notion de consentement, identité de genre... Que faut-il attendre du dernier programme d'éducation à la sexualité ?

Connaissance du corps, notion de consentement, identité de genre... Que faut-il attendre du dernier programme d'éducation à la sexualité ?

C'est une idée qui a fait couler beaucoup d'encre. La loi Aubry du 4 juillet 2001 impose que l'éducation à la sexualité soit proposée "à raison d'au moins trois séances annuelles dans les écoles, les collèges et les lycées". Un programme avait donc été mis en place, avant d'être révisé suite aux désaccords émis par certains professeurs, familles, syndicats ou encore élus politiques. Après deux années d'élaboration, le programme de l'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars) a finalement été présenté officiellement (dans sa troisième version) ce mercredi 29 janvier 2025. Élisabeth Borne, ministre de l'Éducation nationale depuis le 23 décembre 2024, a tenu à écouter les avis de différents partis pour faire tomber la polémique autour de ces séances aussi obligatoires qu'essentielles.

Ce programme doit entrer en vigueur dès la prochaine rentrée scolaire, au mois de septembre 2025, dans toutes les maternelles, écoles primaires, collèges et lycées de France. Il a été analysé par le Conseil supérieur de l'éducation (CSE), une instance regroupant des représentants, des professeurs et des parents d’élèves. En effet, comme le rappellent nos confrères du Dauphiné Libéré, qui ont pu se procurer cette version 3.0 du programme, "si l’éducation sexuelle est obligatoire, à raison d’au moins trois séances annuelles", elle est en réalité rarement dispensée. Au total, seulement 15% des élèves en bénéficient aujourd'hui à l'école et au lycée, selon un rapport de l’inspection (...)

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