Coqueluche : ce nouveau vaccin nasal offrirait une protection plus longue contre les infections

À l’échelle mondiale, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime qu'il existait 24,1 millions de cas de coqueluche, entraînant le décès de plus de 160.700 décès d'enfants de moins de 5 ans en 2014, principalement dans les pays en voie de développement. Cette infection respiratoire, provoquée par la bactérie Bordetella pertussis, se caractérise “par des quintes de toux fréquentes et prolongées” précise l’Assurance Maladie.

Un vaccin, obligatoire en France chez les nourrissons de l’âge de deux mois, protège contre les symptômes. Cependant, il ne permettrait pas d’empêcher la transmission du virus. C’est dans ce but qu’un vaccin administré par voie nasale est en cours d’élaboration par une équipe de chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Leurs résultats sont publiés dans la revueThe Lancet.

Le vaccin BPZE1, créé par l’Inserm, est en cours d’élaboration depuis 2008. Son objectif est d'entraîner une “réponse immunitaire durable et en bloquant la transmission bactérienne entre individus” comme le résumaient les chercheurs dans un communiqué en 2020. Son but est donc de limiter la propagation du virus par voies respiratoires.

Pour mener à bien leurs recherches, les spécialistes ont testé deux vaccins sur 280 patients âgés de 18 ans minimum. Ces derniers ont été divisés en deux groupes. Le premier a reçu un vaccin BPZE1 par voie nasale et un placebo par voie intramusculaire. Le second a reçu un placebo par voie nasale et le vaccin dCaT (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite