COVID-19 : quelles gouttes favorisent le plus la transmission aéroportée ? Des chercheurs répondent

Si l’on sait que respirer, parler, chanter, éternuer ou tousser génère des gouttes contenant des virus, les informations manquent pour estimer pendant combien de temps ces gouttes restent contagieuses. Cette question se pose d’autant plus que la crise du COVID-19 a mis en évidence l’importance de mieux comprendre la transmission des virus par voie aérienne. Des chercheurs du Laboratoire de génie chimique au CNRS* ont tenté d’y répondre dans une étude relayée par la revue PNAS, et dont les résultats ont été commentés dans le journal 20 Minutes. L’équipe scientifique est partie du constat que la transmission des virus par voie aérienne est notamment pilotée par deux temps caractéristiques : le temps de survie du virus dans une goutte qui sèche et le temps de suspension de ces gouttes dans l’air. Des études sur la question considèrent que les gouttes sont constituées d’eau, or les fluides respiratoires sont des solutions aqueuses de sels et de protéines, ce qui peut modifier ces deux caractéristiques.

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Qu’en est-il alors, histoire de savoir comment réagir dans les situations les plus à risques et quelles mesures mettre en place en cas de nouvelle épidémie ? L’étude a été menée grâce à l’usage de plusieurs dispositifs expérimentaux et simulations numériques, où les gouttes sont faites de salive humaine tandis que les virus sont inoffensifs et ne...

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