COVID long : des scientifiques découvrent la raison principale pour laquelle la perte d'odorat persiste

Le COVID-19 s’accompagne chez certains patients d’une perte d’odorat, l’anosmie, qui peut parfois perdurer dans le temps dans le cadre d’un Covid long. Selon la Fondation pour la Recherche Médicale (FRM), si la plupart des patients récupèrent en quelques semaines, près de 10 % d’entre eux en souffrent encore 6 mois après le début de la maladie. Ainsi, des millions de personnes présentent une anosmie à long terme dans le monde, avec une qualité de vie altérée puisque ce sens est notamment central pour l’alimentation. Le constat est le même pour l’Inserm qui soulignait dans une étude publiée en juillet 2021 menée auprès de 3 111 participants qu’un participant sur cinq a déclaré avoir récupéré la totalité de ses capacités olfactives dans les 16 jours en moyenne après le début de l’infection tandis qu’un délai de 3 à 6 mois a été nécessaire pour une poignée d’entre eux. De plus, dans le reste de la cohorte, en particulier des femmes et des jeunes, près de la moitié des participants déclarait des troubles toujours persistants, qui duraient depuis 1 à 10 mois.

Des scientifiques du monde entier souhaitent mieux comprendre les mécanismes de l’anosmie à long terme dans le but de développer de nouveaux traitements. La dernière découverte dans ce domaine est prometteuse : une étude publiée dans Science Translational Medicine et dirigée par des chercheurs de l'Université Duke et de l'Université de Californie...

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