Crier sur ses enfants affecte leur santé mentale sur le long terme, selon une étude

Hurler sur les tout-petits serait aussi néfaste que les violences physiques, selon des chercheur·ses britanniques.

La violence verbale envers les enfants serait plus nocive qu’on ne le pense. À l’heure où de nombreux parents et psychologues prônent l’éducation positive, une étude britannique publiée dans « Child Abuse & Neglect : The International Journal », le 14 août dernier, lance un nouveau pavé dans la mare. En effet, des scientifiques de l’University College London et de Wingate University lèvent le voile sur les conséquences néfastes des abus verbaux sur la santé mentale des tout-petits.

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Mauvaise gestion de la colère, dépression

Selon les scientifiques, qui s’appuient sur 149 recherches quantitatives et 17 travaux qualitatifs, la violence verbale passe par le dénigrement, les hurlements, les cris et les menaces. Un comportement qui n’est pas uniquement adopté par les parents, mais aussi par d’autres figures d’attachement qui participent à l’éducation et au développement des petits. Les résultats de cette enquête ont révélé que le fait de crier ou d’hurler sur un enfant peut avoir des conséquences émotionnelles et psychologiques, et ce jusqu’à l’âge adulte. Ces effets néfastes pourraient se manifester de différentes manières, à savoir une mauvaise gestion de la colère, de la dépression, de la toxicomanie ou encore de l’automutilation.

Une forme de « maltraitance infantile » ?

Face à ce constat, les scientifiques...

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