“Si tu cries, je te tue”, le calvaire des joggeuses face aux agressions et aux féminicides
Une femme qui court seule ou de nuit s'expose à des risques d'agression : c'est la triste réalité que vivent les joggeuses au quotidien. Un problème de société qui persiste malgré les multiples précautions qu'elles sont contraintes de prendre pour assurer leur sécurité.
En février dernier, une jeune américaine de 22 ans, Laken Riley a été assassinée alors qu’elle était partie courir. Soucieuse de sa sécurité, elle avait plusieurs choses en place pour se protéger : courir en plein jour, sur le campus de son université, elle a partagé son parcours et même prévenu son entourage. Des précautions qui ne devraient pas être nécessaires et qui n’ont malheureusement pas empêché cette étudiante de se faire tuer.
Plus de 90% des femmes qui courent ne se sentent pas en sécurité
Et si cet événement s’est déroulé outre-Atlantique, il est loin d’être un cas isolé et réservé aux Etats-Unis. En France aussi, les agressions verbales, physiques et sexuelles sur les joggeuses sont monnaie courante tant et si bien qu’aujourd’hui 9 femmes sur 10 déclarent ne pas se sentir en sécurité quand elles courent. Des chiffres alarmants mis récemment en lumière par une enquête du magazine L'Équipe.
Intitulé “Joggeuses, la peur aux trousses”, ce long format associe témoignages poignants et analyse pour essayer de comprendre pourquoi ces femmes continuent de faire l’objet d’attaques violentes par des hommes. Le média en a également profité pour donner la parole, en vidéo, à l’une de ces victimes, Sylvia Peromingo, violée en 2004 alors qu’elle faisait son jogging en plein jour dans un parc animé.
“Si tu cries, je te tue”
Glaçante, l’histoire de cette femme met une nouvelle fois en lumière...
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