Cyberharcèlement haineux et homophobe : Eddy de Pretto face à ses harceleurs

Le procès de dix-sept personnes, jugées pour un harcèlement aggravé en ligne visant le chanteur Eddy de Pretto, s’est ouvert lundi 3 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris.

Âgés de 20 à 26 ans, les jeunes prévenus interpellés un peu partout en France, sont renvoyés devant le tribunal pour le cyberharcèlement haineux et homophobe du chanteur - présent au premier rang, à l'audience - à la suite d'un concert qu'il avait donné à l'église Saint-Eustache, à Paris.

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Invité à se produire dans le festival « Qui va piano va sano », Eddy de Pretto avait interprété son morceau « A quoi bon » évoquant les difficultés à concilier son homosexualité et la religion.  « Je crois que je n’suis pas prêt pour obéir à ta Bible (...) Je sais ce qui te plaît, je crois que je n’ai pas lu les bons livres/Mais tu me diras, nan, c’est trop, tu n’es pas assez sain/Pour venir dans tes rangs, il faut n’avoir fait presque rien », avait alors chanté Eddy de Pretto.

Evoquer ces thèmes-là au sein même d'une église ?  « Je l'assume pleinement (...) Je ne vois pas quel est le problème que je sois un sodomite qui chante dans une église », a lancé le chanteur, appelé à la barre. « Mon désir était de poser des questions en tant qu'artiste sur des thématiques cruciales et majeures, je pensais pas que ça pouvait avoir des retours aussi néfastes. »

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3.000 messages d’insultes

A l'issue de sa performance, postée sur Instagram, il reçoit en effet près de 3.000 messages...

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