Définition pénale du viol : la mission parlementaire préconise l’ajout de la notion de « non-consentement »

Dans un rapport publié ce mardi 21 janvier, la mission parlementaire sur la définition pénale du viol recommande d’ajouter la notion de « non-consentement » dans la définition actuelle.

Manifestations féministes du 25 novembre 2024, en France.

Dans un rapport publié ce mardi 21 janvier, la mission parlementaire sur la définition pénale du viol recommande d’ajouter la notion de « non-consentement » dans la définition actuelle.

« Il est temps d’agir. » La mission d’information sur la définition pénale du viol publie ses conclusions ce mardi 21 janvier dans un rapport final. Avec une préconisation phare : intégrer la notion de « non-consentement » dans la définition du viol, afin de « mieux prévenir, mieux reconnaître et mieux réprimer », estiment les députées Véronique Riotton (Ensemble pour la République) et Marie-Charlotte Garin (Europe-Écologie Les Verts), corapporteuses.

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Le rapport recommande ainsi de définir le viol comme « tout acte non consenti de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, ou tout acte bucco-génital ou tout acte bucco-anal commis sur la personne d’autrui ou sur la personne de l’auteur par violence, contrainte, menace ou surprise ». « La nouvelle définition doit préciser que le consentement est spécifique, doit être donné librement et peut être retiré à tout moment », souligne la mission, conduite par la délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale depuis 2023 et qui va donner lieu à une proposition de loi.

À l'heure actuelle, l'article 222-23 du code pénal français définit le viol comme « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, ou tout acte bucco-génital commis sur la personne d'autrui ou sur la personne de l'auteur par violence, contrainte, menace ou surprise ». Les quatre critères...

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