"Dès qu’on me mettait la main au cul, j’en mettais une" : Corinne Touzet revient sur les comportements et les remarques qu’elle a dû affronter à ses débuts

Elle est à l’affiche de la pièce de théâtre Duplex, qui se joue au théâtre de Paris, en compagnie de Pascal Legitimus, Francis Perrin, ou encore Anny Duperey. Corinne Touzet était invitée sur le podcast Dhombres et de Lumières vendredi 17 mai 2024, et en a profité pour revenir sur son début de carrière, notamment les difficultés qu’elle a rencontrées. "Il y a eu beaucoup d’embûches, on m’a mis beaucoup de bâtons dans les roues. D’autant que, physiquement, je ne répondais pas aux critères de l’époque, j’étais gaulée 'années 60', c’était passé de mode. De plus, avec un papa métissé, j’ai entendu 42 millions de connards me dire : 'Il faudrait qu’elle arrête les UV !'. Mais je suis tombée dedans quand j’étais petite ! J’étais très brune et on recherchait plutôt des blondes", a-t-elle raconté. "J’étais trop grande aussi, par rapport aux comédiens de mon époque et il fallait que l’homme soit plus grand. Après, j’ai entendu que j’avais un caractère de cochon, quand on me mettait une main au cul, j’en mettais une autre de mon côté !".

Selon elle, ce sont des agissements qu’elle a vus de nombreuses fois. "Des milliers de fois, la liste serait longue et je n’ai pas envie de m’étendre là-dessus. C’était l’époque", a-t-elle déclaré. "C’était un peu marche ou crève. J’étais partie de chez moi à 17 ans pour vivre à Paris, je n’avais pas beaucoup d’argent, j’ai fait beaucoup de petits boulots : serveuse dans une pizzeria, vendeuse de petits pains…", se souvient-elle. "Alors oui, jeune, j’ai joué (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite