Décalottage : faut-il le faire ou non ? L’avis d’une pédiatre

Votre bébé ne s’est encore jamais décalotté et vous vous demandez si vous devez l’aider. Quels sont les risques s’il ne le fait pas à partir d’un certain âge ? Et que faire en cas de phimosis ?

"Dans la majorité des cas, un enfant n’est pas décalottable à la naissance, de façon physiologique", explique la Dr Anne Béguin, pédiatre et membre de l’AFPA. Mais si autour de 4 ans il ne s’est encore jamais décalotté et que le prépuce ne s’ouvre pas, le médecin peut prescrire une pommade à base de cortisone, à appliquer pendant 3 semaines à 2 mois le soir au coucher, afin d’assouplir le prépuce. Cela permet le décalottage de façon douce et progressive.

Quand le traitement est terminé, si le prépuce s’ouvre progressivement, il faut continuer le décalottage pour maintenir cette souplesse. Si le petit garçon est réticent, on attend, il n’y a pas d’urgence. Il faut aussi distinguer quand ce n’est pas décalottable et quand il y a des adhérences. Quand le prépuce est serré, on ne voit pas le gland. Si en ouvrant, cela reste accroché c’est qu’il y a des adhérences. Il n’y a rien à faire, même si ce n’est pas complément décalottable, cela viendra avec le temps."

Les premières années de sa vie, le petit garçon va tirer sur son pénis pour s’amuser, dans le bain par exemple, et il pourra également avoir des érections nocturnes, cela va permettre le décalottage complet petit à petit. Il n’est pas nécessaire d’intervenir pour réaliser le geste sur son enfant, sauf indication médicale.

Le décalottage (...)

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