Défenses immunitaires, cerveau : comment adopter une alimentation et une activité adaptées après 60 ans ?
Ce n’est pas parce que l’activité professionnelle a cessé qu’il faut moins manger. Au contraire, bien s’alimenter est indispensable pour profiter de ces années de liberté en pleine santé. Cela tombe bien, on dispose de temps libre pour cuisiner équilibré et pour faire de l’exercice, plus d'excuses pour zapper la gym ou la promenade digestive !
Quand on passe ses journées dans le canapé, il est clair que l’on brûle moins de calories… "Mais, si on se met à moins manger parce qu’on bouge moins et qu’on a moins faim, on réduit ses apports en nutriments essentiels tels que les protéines, les minéraux et les vitamines… à une période de la vie où l’assimilation peut devenir moins efficace", prévient le Dr Jean-Michel Lecerf, chef du Service Nutrition et Activité Physique de l’Institut Pasteur de Lille. On s’expose donc à des carences, alors mieux vaut se dépenser, ce qui permet aussi de freiner la fonte musculaire physiologique et ses conséquences, à savoir la perte de force ou de mobilité, et l’efficacité moindre des défenses immunitaires. De plus, l’apport conseillé en protéines est majoré à 1g par kilo de poids (par exemple, 60 g par jour pour un poids de 60 kilos) : compter 3 à 4 produits laitiers et 150 à 200 g de poisson, fruits de mer, volaille, viande, œufs ou légumes secs (poids cuit) par jour.
Pour rester en forme, il est intéressant de s’initier à des disciplines comme le qi gong, le taï chi ou des cours de yoga adaptés à sa tranche d’âge. Ces activités douces ont l’avantage (...)
