Comment dépasser une naissance traumatisante

Maternité

Des débuts chaotiques peuvent marquer les parents dans leur chair et affecter la relation à l'enfant qui grandit. Heureusement, rien n'est gravé dans le marbre…

Faire connaissance avec son bébé, pas celui que l'on a imaginé pendant neuf mois mais le « vrai », prend du temps. Sa présence, les soins à lui donner, ses sourires, ses pleurs, et aussi les visites, les cadeaux, les appels téléphoniques des proches, tout ce qui tisse les premiers liens d'attachement et qui installe sa place dans la famille… Mais lorsque la naissance survient trop tôt ou avec des complications, cela laisse des traces.

Léa, par exemple, est née à terme avec un pneumothorax et les lèvres toutes bleues. Deux ans plus tard, sa mère, Delphine, 36 ans, s'en souvient comme si c'était hier. « Tout s'est bien terminé, mais chaque fois que je passe dans le quartier de la maternité surgit l'image de mon bébé avec une sonde enfoncée dans la cage thoracique », confie-t-elle. Oublier ? Impossible ! D'autant que ces débuts difficiles, non sans conséquences, affectent souvent mère et enfant à plus long terme.

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Les hormones et la culpabilité

Les spécialistes le reconnaissent aujourd'hui : certaines naissances traumatiques le sont à la fois pour le bébé, dont le cerveau est particulièrement malléable et fragile, et la maman, qui a vécu un stress intense. « En cas de menace (réelle ou ressentie), nous sécrétons du cortisol et de l'adrénaline, qui activent nos zones cérébrales...

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