Dépression hivernale : quels sont les signes du trouble affectif saisonnier ?
La dépression hivernale fait partie des troubles affectifs saisonniers qui se définissent comme des troubles de l’humeur associés à des signaux dépressifs. Si cette pathologie peut survenir à l’occasion de la période estivale, la majorité des cas apparaissent en hiver — avec un pic aux mois de décembre/janvier — et se résolvent spontanément à l’arrivée de beaux jours. Comment reconnaître la dépression saisonnière ?
Avec la baisse de la luminosité, l’hiver est propice aux coups de blues. Ceux-ci restent tout à fait « classiques » lorsqu’ils surviennent ponctuellement et n’entravent pas la vie quotidienne de la personne concernée. Ces baisses de moral revêtent, en revanche, un caractère pathologique dès lors qu’ils s’inscrivent dans la durée et qu’ils réapparaissent de manière cyclique chaque année, à la même période. Dans le cadre de la dépression hivernale, l’humeur tend à décroître à partir de l’automne pour atteindre son niveau le plus bas en plein cœur de la saison froide. Dans les faits, la personne déprimée se sent triste, dénuée d’énergie et d’envie. Elle va avoir tendance à pleurer plus souvent qu’habituellement et à manquer d’intérêt pour toutes formes d’activités, ce qui va générer chez elle un sentiment de culpabilité, voire une dévalorisation d’elle-même.
En hiver, le soleil se lève plus tard et se couche plus tôt, ce qui diminue considérablement le temps d’exposition de l’organisme aux rayons solaires. Or, le taux d’ensoleillement quotidien influe considérablement sur (...)