Dépression : cette partie précise du cerveau serait beaucoup plus étendue chez les personnes qui en souffrent

En analysant à plusieurs reprises le cerveau d’un petit groupe de patients pendant un an et demi, des chercheurs ont identifié un modèle distinct d’interactions neuronales qui semble prédisposer certaines personnes à développer une dépression.

La dépression, qui concernerait pas moins de trois millions de Français selon l’agence Santé Publique France, résulte d’un dysfonctionnement de la transmission de l’information d’un neurone à un autre au niveau du cerveau. Entre deux neurones, il existe un intervalle, appelé synapse, dans lequel le neurone qui transmet l’information rejette des molécules, les neurotransmetteurs, qui sont captés par le neurone qui reçoit l’information. La capture des neurotransmetteurs par un neurone entraine la génération d’un courant électrique, l’influx nerveux, qui transite par l’axone, le prolongement du neurone, jusqu’à la synapse suivante et déclenche la sécrétion des neurotransmetteurs. Or, l’Institut du Cerveau rappelle qu’un dérèglement de la production et de la capture de trois neurotransmetteurs majeurs est à l’origine du développement de l’épisode dépressif majeur. De quoi s’agit-il ? De « la sérotonine qui a pour fonction d’équilibrer le sommeil, l’appétit et l’humeur, de la dopamine, responsable de la régulation de l’humeur et de la motivation et de la noradrénaline qui gère l’attention et le sommeil »

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Ces neurotransmetteurs sont présents dans de nombreuses régions du cerveau, c’est pourquoi il est possible d’identifier les zones cérébrales les plus impliquées dans la dépression par imagerie cérébrale fonctionnelle. Il s’agira...

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