Desserts à IG bas : 5 conseils d'une diététicienne et d'une cheffe pour des pâtisseries plus healthy
Pour les Français, la pâtisserie c’est sacré ! 57 % en achètent au moins une fois par mois alors que 52 % les préparent à la maison. Mais sous l’impulsion des grands pâtissiers, les goûts et les attentes ont évolué, l’excès de sucre qui vient masquer le goût des ingrédients n’est plus d’actualité. Les premières pâtisseries à indice glycémique (IG) bas sont apparues il y a une dizaine d’années à Paris, et désormais, elles ne séduisent plus seulement les diabétiques, mais tous les gourmands soucieux de leur santé. Beaucoup mettent aussi la main à la pâte pour mieux contrôler la quantité et la qualité des ingrédients. Car faire des desserts à la fois gourmands et intéressants nutritionnellement, c’est possible : la pâtisserie c’est de la chimie, il s’agit donc d’équilibrer les doses pour que le résultat soit satisfaisant.
"Il est possible de réduire les quantités de sucre des recettes familiales de moitié pour un résultat tout aussi bon" assure Delphine Cousseau, à la tête de la pâtisserie à IG bas Oh Oui ! à Paris. Par exemple, pour le gâteau au yaourt, on peut sans problème mettre un seul pot de sucre au lieu des deux indiqués dans la recette. Dans les gâteaux contenant des fruits ou du chocolat, on peut même se passer de sucre : "je ne mets pas de sucre dans une tarte aux pommes, une mousse au chocolat ou un banana bread" confie la diététicienne Marie-Laure André. Et quand il faut sucrer, elle affectionne les sucres à IG bas : "le sucre de fleur de coco (IG 50), le miel d’acacia (...)