Dette de sommeil sévère : de quoi parle-t-on et quels sont les risques ?

La dette de sommeil touche une part importante de la population. Selon le site de l’Assurance maladie, « 46,5 % des adultes étaient en dette de sommeil, dont 18,8 % en dette sévère, en 2017 ». Il est pourtant important de ne pas prendre ce trouble à la légère, car les risques pour la santé physique et mentale sont multiples.

Une personne souffre d’une dette de sommeil sévère lorsque son temps de sommeil est inférieur à ses besoins, et ce, de façon régulière. En général, on parle de dette de sommeil sévère lorsque cet écart est supérieur à 1 h 30 par jour. La privation de sommeil peut être volontaire, lorsque la personne préfère dormir moins pour accorder plus de temps à ses activités professionnelles ou à ses loisirs. Elle peut aussi être involontaire ou imposée, par des obligations familiales, des horaires de travail atypiques, ou encore un environnement bruyant et inconfortable.

Une personne souffrant d’une dette de sommeil sévère peut ressentir les symptômes suivants :

Dormir de façon insuffisante et contracter une dette de sommeil sévère peut avoir des conséquences sur la santé physique :

Les risques de la dette de sommeil sur la santé mentale sont avérés, car le manque de sommeil peut avoir un impact important sur les capacités à réguler ses émotions. Selon l’enquête INSV/MGEN 2023, sur le site de l’Institut national du sommeil et de la vigilance, « les problèmes de sommeil exacerbent les troubles anxio-dépressifs et vice versa », avec par exemple « 54 % des insomniaques souffrant (...)

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