Tourisme : deux expériences rares à Vienne

« De la musique avant toute chose ». Rien, mieux que ce vers de Verlaine, ne pourrait décrire cette capitale baignée par le beau Danube bleu. Direction la Philharmoniker Strasse. En face de l’Opéra national. C’est ici, à l’emplacement même où vécut Vivaldi, que depuis 150 ans se dresse le prestigieux Sacher, hôtel de prédilection des aristocrates, artistes et diplomates du monde entier.

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Pousser la porte de ce palace hors du temps, c’est plonger dans le faste de la vieille Europe, dans son décor à l’atmosphère délicieusement surannée, témoin des bals où se pressait la noblesse autrichienne.

A Vienne, la musique est partout. Jusque sur la porte de notre suite baptisée du nom de l’opéra de Strauss, « Le Chevalier à la rose ». Au milieu des tableaux de maîtres, des consoles dorées et des tissus chatoyants rouges et or, devant tant de beauté, on en est presque intimidée.

Un dîner impérial au Rote Bar

C’est dans l’ambiance feutrée et intimiste du petit salon du bar bleu que l’on déguste d’abord une coupe de champagne.

Prélude au dîner servi dans le décor entièrement rouge du Rote Bar. Sous les lustres en cristal étincelants, les banquettes capitonnées en velours rouge se confondent avec les murs damassés où s’amoncelle une collection de peintures à faire pâlir d’envie les plus beaux musées de Vienne. C’est dans ce cadre somptueux que le chef Anton Pozeg, virtuose du piano de cuisson, dévoile ses t...


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