Deux femmes jugées en diffamation pour leur rumeur transphobe sur Brigitte Macron

Le tribunal correctionnel de Paris s’est penché mercredi 19 juin sur la plainte pour diffamation publique déposée par Brigitte Macron en janvier 2022. Deux femmes avaient propagé sur Internet la rumeur transphobe selon laquelle la première dame était née sous le nom de Jean-Michel Trogneux.

Deux femmes étaient jugées devant le tribunal correctionnel de Paris mercredi 19 juin pour avoir propagé sur Internet la rumeur transphobe selon laquelle Brigitte Macron était née assignée homme.

Au cœur du dossier, une théorie resurgissant régulièrement sur les réseaux sociaux depuis l'élection d'Emmanuel Macron en 2017, selon laquelle Brigitte Macron, née Trogneux, n'aurait jamais existé, mais que son frère Jean-Michel aurait pris cette identité après avoir changé de sexe.

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Les deux prévenues avaient largement contribué à la faire connaître en 2021, via une longue « interview » de plus de quatre heures où la première, « medium », interrogeait sur sa chaîne YouTube la seconde, Natacha Rey, « journaliste indépendante autodidacte » sur la découverte de cette « tromperie », de ce « mensonge d'État ».

« Ce n’est pas comme si elle l’avait sorti de son chapeau »

Natacha Rey, malade, n'a pas pu se présenter à l'audience et s'est vue refuser une demande de report du procès. Brigitte Macron, pas présente également, était représentée par son avocat.

C'est donc seule qu'Amandine Roy (son nom sur les réseaux sociaux) doit s'expliquer devant le tribunal, après le visionnage en audience de près d'une heure de cet entretien. Et elle est visiblement bien moins à l'aise à la barre que sur Internet.

Sur sa chaîne « Mediumnisation », « média...

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