Divination par les aliments : petite histoire d'une (curieuse) pratique

Lire l’avenir dans les légumes, le couscous ou le cassoulet : une drôle d’idée ? La divination via les aliments ne date pourtant pas d’hier. Petite histoire d’une pratique…curieuse.

Il lui suffit d’une botte d'asperges bien vertes pour prédire succès professionnels et déceptions amoureuses. Jemima Packington, « aspergomancienne » autoproclammée, est devenue la coqueluche des médias britanniques grâce à un don surprenant : elle peut lire l'avenir dans ces petits légumes robustes lorsqu'ils sont lancés sur une surface plane. Si la scène fait sourire, la médium est loin d'être la seule à proposer cette voyance d'un nouveau genre. En France, la septuagénaire marseillaise Andréa Desiles, organisatrice du plus important salon français d'arts divinatoires depuis près de trente ans, s'est fait connaître du grand public en lisant l'avenir dans le couscous, le cassoulet, les nems… Tout sauf la choucroute, dont elle supporte mal l'odeur.

Lire l’avenir dans les aliments

Ces méthodes de divination culinaire ont chacune leur nom : crommyomancie (avec les oignons), tyromancie (dans le fromage), ovomancie (les œufs), aleuromancie (la farine de froment)… Autant de techniques plus ou moins reconnues, faisant appel à des aliments du quotidien. Depuis quelques années, elles gagnent en visibilité, et même la pop culture s'en empare : à Poudlard – l'école de Harry Potter –, par exemple, l'excentrique professeure Trelawney, campée à l'écran par Emma Thompson, enseigne l'art de lire dans le thé, sous le regard amusé de ses étudiants. Rien d'étonnant : le lien entre alimentation et divination ne date pas d'hier. «...

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