Dix phrases pour survivre en France

Chères lectrices et lecteurs, nous voici le 13 mai, mois du muguet et du “retour du bonheur”, selon le langage des fleurs. En France, c’est aussi le mois au cours duquel l’exécutif espère un retour à la normale. Si l’on se réfère à la presse étrangère qui a couvert l’actualité de la semaine, des célébrations du 8 Mai au chantier XXL de la réindustrialisation française, ça s’annonce tout de même un peu laborieux. Même sur des sujets politiques autres, il est toujours question de la “crise des retraites”, si bien que nous ne nous sentons pas encore vraiment prêts à parler d’une “page tournée”.

Mais voilà, à l’heure où la météo française s’est alignée sur le climat politique national, nous vous proposons ce samedi de vous changer les idées et de vous parler un peu de la langue française. À savoir des dix phrases importantes à connaître dans la France de 2023.

C’est un journaliste britannique qui les a identifiées : Anthony Peregrine, spécialiste des voyages au Daily Telegraph londonien, que vous avez de fortes chances de connaître déjà pour ses nombreux articles sur les différentes régions de l’Hexagone. Si nous apprécions toujours les textes de ce journaliste, c’est pour sa bienveillance envers la France et ses habitants, son sens de l’observation, et, évidemment, son humour so british*.

Cette semaine, il recense les “dix phrases clés” selon lui “indispensables à quiconque se rend en France”, qu’il présente, explique, contextualise et pour lesquelles il propose un champ d’application concret. Vous y trouverez le “Bonjour, messieurs dames”, essentiel quand on entre dans une boucherie (impensable outre Manche, mais indispensable en France pour faire autorité sur la qualité des côtes de porc), le plutôt politique “jusqu’au bout” (application touristique incluse), ou encore le classique mais non moins choquant “merde”, qui fait frémir les nouveaux venus en France, surtout lorsqu’il sort de la bouche de vieilles dames distinguées. Pour finir, il se laisse aller à une réflexion pas très puritaine sur les panneaux “déviation”. Voilà une lecture délicieusement réductrice, pour cette semaine, et qui vaut le détour. Vous trouverez notre traduction ici. Au moins, sachez que vous ne vous laisserez plus jamais avoir par l’excuse de l’“humour britannique” quand les esprits s’échauffent.

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