DMLA, glaucome : 3 innovations prometteuses pour restaurer la vue

207.000 personnes environ sont aveugles en France, et on compte 1 million de malvoyants. A ce jour, les traitements sont inexistants, à part dans certaines maladies comme la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) dite humide, où les médicaments anti-VEGF préviennent sa progression. Dans les maladies génétiques, liées à l’âge ou au diabète, au glaucome, aux traumatismes, les mécanismes qui conduisent à la perte de la vision sont tous différents. D’où l’ingéniosité des chercheurs à trouver de nouvelles pistes.

Dans la forme sèche de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), les cellules de la macula (la zone centrale de la rétine, essentielle pour la vision fine et les couleurs) dégénèrent. D’où une perte irréversible de la vision centrale. Grâce à l’implant rétinien Prima, en cours d’évaluation, celle-ci peut être partiellement restaurée. "L’implant correspond à des photorécepteurs électroniques placés sous la rétine pour remplacer ceux qui ont disparu, explique Serge Picaud, directeur de l’Institut de la vision (Sorbonne Université/ INSERM / CNRS). Ils captent la "lumière" infrarouge puis la transforment en un courant électrique qui va activer les neurones restants au niveau de la rétine." Le patient porte une paire de lunettes spéciale équipée d'une caméra qui capture les images de l'environnement, puis un vidéoprojecteur projette ces images en version infrarouge sur l'implant. La personne voit une image en noir et blanc, il peut lire des mots.

Redonner une perception (...)

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