Don’t Call Me Jennyfer demande son placement en redressement judiciaire

Pour les marques de prêt-à-porter l’hécatombe se poursuit. Après la fermeture de plusieurs enseignes, c’est désormais la griffe Don’t Call Me Jennyfer qui bat de l’aile.

Bientôt la fin pour Don’t Call Me Jennyfer ? La marque de prêt-à-porter française, plus communément appelée par son ancien nom, Jennyfer, a demandé son placement en redressement judiciaire auprès du tribunal de commerce de Bobigny, ce mercredi 21 juin. « Malgré une transformation réussie avec un retour à la rentabilité entre 2019 et 2021, et un positionnement de leader sur la cible des jeunes filles de 10-19 ans, nous sommes contraints de solliciter notre placement en procédure de redressement judiciaire. C’est la conséquence d’une cessation de paiement. Nos difficultés sont conjoncturelles : depuis 2022, l'augmentation des coûts (matières premières, main d'œuvre, énergie, loyers…) pèse sur notre activité et a entraîné des pertes. Car un effet ciseau s’opère : dans le même temps, nos ventes ont reculé, notamment en raison de l'inflation. Les collégiennes, lycéennes et étudiantes, notre cœur de cible, ont en ce moment un faible pouvoir d'achat et nous avons dû contenir nos prix de vente. », a expliqué le directeur général de l'entreprise, Emmanuel Locati, à nos confrères de Fashion Network. Fondée en 1985, Don’t Call Me Jennyfer compte près de 300 magasins en France et 80 à l’échelle internationale. Elle emploie 1112 personnes.

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