Donald Trump gracie 23 militants anti-avortement

Le président des États-Unis Donald J. Trump signe des décrets dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 23 janvier 2025

À la veille de la Marche pour la vie, une manifestation contre l’avortement, Donald Trump a signé un décret graciant 23 militants anti-avortement. Une décision qui soulève autant d’enthousiasme chez les conservateurs que d’indignation chez les défenseurs des droits des femmes.

Jeudi 23 janvier, Donald Trump, devant la presse, a gracié 23 militants poursuivis pour avoir mené des actions contre des cliniques pratiquant l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Parmi eux, Lauren Handy, condamnée à cinq ans de prison pour avoir dirigé un blocage de clinique à Washington en 2020. « Ces personnes n’auraient pas dû être poursuivies », a déclaré le président américain, avant d’ajouter : « C’est un grand honneur de signer ceci. »

Cette décision intervient alors que Trump doit s’adresser à la Marche pour la vie – manifestation anti-avortement – via visioconférence, tandis que son vice-président, J. D. Vance, est attendu sur place. Ce geste est perçu comme un signal fort à sa base conservatrice, déjà satisfaite des nombreuses restrictions sur l’avortement imposées au niveau des États depuis son précédent mandat.

Feu vert pour les anti-avortement

Les militants graciés avaient été poursuivis en vertu du Freedom of Access to Clinic Entrances Act (FACE), une loi fédérale de 1994 qui interdit l’obstruction ou l’utilisation de la force pour empêcher l’accès à des services de santé reproductive. Leurs actions comprenaient des barricades aux entrées des cliniques et des perturbations visant le personnel médical.

Pour les partisans des droits des femmes, ces grâces risquent de donner un « feu vert » à des comportements qui entravent l’accès à des soins essentiels. Mais pour les conservateurs,...

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