Douleurs chroniques : 4 thérapies douces pour diminuer les médicaments

Selon Antoine Bioy, psychologue, responsable scientifique de l'Institut français d'hypnose, "la douleur a deux composantes : une perception objective et les émotions négatives que l'on y associe. Ce sont ces dernières qui la rendent difficile à supporter. Dans le cas de l'arthrose, par exemple, les patients ont peur d'avoir encore plus mal, de ne plus pouvoir se déplacer, etc. L'hypnose ne répare pas le corps, mais elle modifie son vécu en influençant le message nerveux. La douleur est toujours là, simplement elle perd sa dimension envahissante et redevient vivable. Lorsque l'on souffre d'un rhumatisme, le signal d'alarme part de l'articulation où l'os est meurtri pour se diriger vers le cerveau. Il est transmis à une zone spécifique, le gyrus cingulaire antérieur. C'est lui qui est chargé de décoder l'information, pour décider si la situation est dangereuse ou non. L'hypnose agit à ce niveau. Il faut en général trois ou quatre séances pour noter un bénéfice. Les patients doivent ensuite réaliser des exercices à la maison, qui sont aussi importants qu'une prescription médicamenteuse. Après sept à dix séances, la personne parvient à utiliser elle-même l'autohypnose pour se soulager."

Pour Stéphane Guétin, psychologue, musicothérapeute et fondateur du logiciel de musicothérapie Music Care, "de nombreuses études très sérieuses ont été réalisées sur cette technique depuis quinze ans. Les chercheurs ont découvert que la musique agissait directement sur plusieurs zones cérébrales impliquées (...)

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