Du Texas à New York, des campagnes pointent du doigt des objectifs beauté irréalisables

Une campagne menée à New York combat des objectifs beauté utopiques.

#MyBodyDoes’ gagne du terrain dans la métropole américaine. Ses défenseurs collent des stickers activistes dans la ville pour aider les femmes à mieux accepter leur corps. Ces images ont fait le buzz.

On peut y lire des messages tels que ‘mon corps est une source de joie’ et ‘je lui en suis reconnaissante’. Ces stickers ont fleuri sur les lampadaires et les panneaux d’affichage vantant les bienfaits de la chirurgie plastique. Les fans peuvent les acheter ou les télécharger et créer leur propre campagne sur le site mybodydoes.com.

Fondé par Jess Andersen et Ashley Simon, le mouvement vise à « célébrer le caractère unique et les valeurs inhérentes à l’ensemble des morphologies. » Il s’agit « d’alimenter sa propre empathie et de trouver un juste équilibre entre image corporelle et bien-être. »

#MyBodyDoes est la dernière tendance à pointer du doigt les diktats beauté qui nous sont imposés.

Un peu plus tôt dans le mois, Pax Jones, photographe de 21 ans résidant au Texas, avait fait la une des journaux grâce à sa série de photos intitulée ‘Unfair And Lovely’, visant à dénoncer la discrimination des femmes originaires du sud de l’Asie. Ce concept, qui fait référence à un produit thaïlandais de blanchiment de la peau appelé Fair and Lovely, s’est mué en mouvement hashtag visant à rendre hommage aux femmes à la peau foncée. Des milliers de followers se sont alors rués sur Instagram.

D’autres campagnes telles que ‘Thigh Reading’ et ‘Love Your Lines’ encouragent les femmes à poster des photos de leurs vergetures sur les réseaux sociaux et à les assumer pleinement. L’été dernier, des panneaux publicitaires dotés de l’inscription « Votre corps est-il fin prêt pour la plage ? » avaient été tagués par mesure de rétorsion.

AFP