Elle crée une alternative à la perruque pour les femmes atteintes du cancer

Quand on parle de chimiothérapie à une femme atteinte d’un cancer, ce qui lui vient généralement à l’esprit, c’est “oh non, je ne vais pas perdre mes cheveux en plus de tout…”. Et pourtant, c’est une réalité pour de nombreuses malades.

Julie Meunier, une niçoise de 29 ans, a vécu cette terrible étape quelques années plus tôt. Alors âgée de 27 ans, la jeune femme a découvert qu’elle était atteinte d’un cancer du sein de grade 3. À cause des séances de chimiothérapie, elle perd tous ses cheveux. “J’ai essayé plusieurs perruques. Mais le problème, c’est que chaque matin, j’avais l’impression d’enfiler un bonnet et la sensation du coiffage matinal me manquait parce qu’avant, j’avais les cheveux très longs” explique-t-elle.

Lui vient alors une idée : assembler une fausse frange à un turban joliment noué. Elle partage l’idée sur son blog et rencontre un véritable succès. Pour permettre à d’autres femmes de profiter de son invention, elle décide de créer sa propre marque, baptisée “Les Franjynes”. Avec une gamme adulte et une autre enfant (Les Franjynettes), elle souhaite avant tout que le crâne des malades soit “enveloppé de douceur, mais jamais moulé”.

Aujourd’hui en rémission, Julie a essayé de parler de son projet à sa banque. Malheureusement, celle-ci lui a refusé sa demande de prêt. Loin de se décourager, la jolie entrepreneuse a lancé une campagne de financement participatif via la plate-forme Ulule.

“Et aujourd’hui, même si mes cheveux ont repoussé, je continue à porter des turbans. Pour moi, pas de connotation maladie, c’est juste un accessoire de mode” commente-t-elle sur la plate-forme. En effet, malade ou pas, qui n’a jamais rêvé de changer de tête tous les jours en restant aussi chic et originale ? En l’espace de trois mois, Julie a déjà réussi à récolter 35 000 euros pour son projet. Mais vous pouvez toujours participer pour l’aider à commercialiser ses Franjynes avant le printemps prochain !