"Il y a encore beaucoup de clichés" : Elisabeth Borne évoque le sexisme qui persiste aussi en politique

Il n’est jamais facile de naître femme, même dans un pays développé comme la France. Inégalités salariales, inégalités de traitement médical, violences conjugales, sexisme, misogynie… Sont autant de points avec lesquels le genre féminin doit parfois composer tous les jours. Et que ce soit dans la rue, dans la sphère privée ou dans le mon de du travail, tout les milieux sont concernés. Au micro d’RTL le vendredi 8 mars 2024, l’ancienne Première ministre Élisabeth Borne (qui a officié du 16 mai 2022 au 9 janvier 2024) a ainsi fait quelques révélations sur le sexisme qui règne dans ce domaine professionnel. Comme Ségolène Royal avant elle lors de sa campagne présidentielle, ou encore Roselyne Bachelot, Corinne Lepage ou même Michèle Alliot-Marie, celle qui a été remplacée par Gabriel Attal au gouvernement a “pu mesurer assez souvent” le chemin qu'il reste à faire “pour l'égalité entre les femmes et les hommes.”

Une affirmation qui, pour l’ancienne ministre "reste vrai dans les entreprises, dans les sciences et en politique”, où “il y a encore beaucoup de clichés”. “Dans les noms qui ont circulé pour me remplacer, je note qu'il n'y avait que des noms d'hommes, pas une seule femme”, explique également Élisabeth Borne. “C'est comme si les commentateurs se disaient : 'Pendant 20 mois, on vient d'avoir une femme Premier ministre, ça c'est fait, on reprend une vie normale, le prochain sera un homme'”. Pour celle qui est affublée de plusieurs surnoms depuis son entrée en politique, il (...)

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