Est-il encore possible de garder une vie privée à l'école à l’ère du numérique ?

adolescente qui étudie avec l'aide sa mère

Dès la primaire, entre les groupes WhatsApp et les applis en tout genre, leur journée en classe n’a parfois plus de secret pour les parents...

Comme il semble loin le temps où, une fois les enfants déposés à l’école, les parents n’avaient aucune idée de ce qu’ils y vivaient... avant de les retrouver le soir et qu’ils leur racontent leur journée. Ou non. Mais les plus jeunes ont-ils vraiment le choix aujourd’hui ? Peuvent-ils garder des secrets à l’heure des outils numériques ?

Des bonnes intentions

Laurent, dont le fils cadet est en 5e dans un collège-lycée, rapporte : « Parfois, c’est moi qui raconte à Paul l’événement important de sa journée, comme le matin où il y a eu un blocus des lycéens et qu’il a failli ne pas pouvoir entrer en classe. Il ne m’aurait rien dit, mais j’ai pu être informé sur le groupe [créé sur WhatsApp entre parents d’élèves]. » Certains adultes y voient une ingérence qui commencerait dès l’école primaire, d’autres ne s’en plaignent pas, mais, entre les deux, où mettre le curseur ? Concernant sa fille de 7 ans, Justine évoque le groupe WhatsApp proposé par l’institutrice : « C’est parti d’une classe verte, et tous les parents étaient d’accord. Cela nous permettait d’avoir des nouvelles chaque jour, surtout à travers des photos. Puis le groupe a perduré, on peut y voir les dessins et des activités de la journée, les anniversaires à venir et ceux qui sont souhaités. C’est un vrai effort que la maîtresse fait pour nous, et c’est comme si on était un peu là. »

Sonia, mère d’un garçon de 6 ans,...

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