Endométrite : quelle différence avec l'endométriose ?

Vulvodynie, syndrome de Rokitansky, kyste ovarien... Il existe différentes maladies gynécologiques. Ces affections touchent les organes génitaux féminins internes, comme les ovaires, l’utérus, au vagin et aux trompes de Fallope. Elles peuvent aussi concerner la vulve, à savoir l’ensemble des organes génitaux féminins externes.

Certaines maladies affectent de manière spécifique l’endomètre, une fine muqueuse utérine qui tapisse la paroi intérieure de l’utérus. C’est le cas de l’endométriose et du cancer de l’endomètre mais également de l’endométrite, une pathologie dont on parle peu.

Alors que l'endométrite est un processus inflammatoire localisé dans la muqueuse utérine généralement provoqué par une infection, l'endométriose est "une maladie définie par la présence, en dehors de l’utérus, de fragments de muqueuse utérine", indique l'Assurance maladie.

L’endométrite est une inflammation de la muqueuse interne de l’utérus, c’est-à-dire l’endomètre, généralement due à une infection. "Elle peut toucher toutes les couches de l'utérus. L'utérus est généralement aseptique. Toutefois, le déplacement de microbes provenant du col de l'utérus et du vagin peut entraîner une inflammation et une infection", indique sur son site l’institut américain The National Center for Biotechnology Information (NCBI).

Selon le NCBI, entre 60 et 70% des infections de l’endomètre sont causées à la fois par des aérobies, c’est-à-dire des micro-organismes qui se multiplient en présence d’oxygène, et des anaérobies, (...)

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