Enfant aidant : et si mon parent me versait un salaire ?
Vous ne travaillez pas ou avez dû cesser votre activité professionnelle pour aider un proche ? Vous pouvez bénéficier d'une rémunération pour le travail fourni.
S'occuper d'un proche en perte d'autonomie peut vite accaparer tout votre temps. Un sacerdoce souvent exercé bénévolement, mais, parfois aussi, moyennant finance. Sous certaines conditions, il est possible de solliciter auprès de votre employeur un congé spécifique. Mais rien ne vous empêche de devenir salarié de votre parent, en respectant bien sûr la législation et le Code du travail. Ainsi, vous percevrez des revenus et cotiserez pour votre retraite.
Qui peut être rémunéré en tant qu'aidant ?
« En théorie, tous les proches, conjoints, fils, filles, nièces, cousins…, signale Nicolas Bouju, juriste à la Fédération des particuliers employeurs de France (fepem.fr). En pratique, toutefois, précise-t-il, certains membres de la famille ne peuvent pas être rémunérés dans le cadre de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) et/ou de la prestation de compensation du handicap (PCH) lorsque leur parent en bénéficie. C'est le cas du conjoint, du concubin ou du pacsé pour l'APA. Et pour la PCH, la liste des exclusions s'allonge aux proches aidants n'ayant pas cessé totalement ou partiellement une activité professionnelle ainsi qu'aux retraités. » En revanche, en dehors de ces deux dispositifs, aucune restriction ne s'applique.
A découvrir également : Dépendance : quelle alternative quand mon parent ne peut plus vivre seul chez lui ?
Quelles démarches doit entreprendre votre proche pour vous embaucher ?
Comme pour tout...
A lire aussi
Aidant en activité professionnelle : à quels congés spécifiques avez-vous droit ?
Paris bat son record historique de pluie avec 900,9 millimètres de précipitations en 2024
Les véhicules Crit'Air 3 bannis de ces quatre grandes métropoles depuis ce 1er janvier
Fin des vacances de Noël : quelles sont les prévisions sur la route ?