Surexposition aux écrans : ces signes qui montrent que mon enfant est concerné, selon une psychologue
Reprendre "le contrôle de nos écrans, qui trop souvent enferment là où ils devraient libérer". Telle est la volonté du gouvernement, comme l'a annoncé le président de la République, Emmanuel Macron, le 16 janvier 2024, lors de sa conférence de presse. Il a indiqué avoir réuni des experts afin que ces derniers émettent des recommandations permettant de "déterminer le bon usage des écrans pour nos enfants". Plus précisément, l'objectif est "d'établir un consensus scientifique sur l'impact des écrans sur les enfants et les adolescents", a-t-il expliqué, avant de préciser que cela pourrait découler sur des "interdictions" ou des "restrictions". La commission d'experts réunie par le président de la République rendra ses travaux fin mars.
Troubles du sommeil, anxiété, migraines... Que sait-on, pour l'heure, des conséquences d'un usage excessif des écrans sur la santé des plus jeunes ? Certains signes sont-ils évocateurs d'une surexposition ? On fait le point avec Sabine Duflo, psychologue clinicienne.
Selon elle, il est tout d'abord important de définir correctement le terme "surexposition" : "Il faut ramener ça à l'âge de l'enfant et à son besoin de sommeil", affirme-t-elle. "On s'accorde à dire que quand il y a plus de la moitié du temps d'éveil qui est consacré aux écrans, il y a danger", indique Sabine Duflo. Par exemple, un enfant de six ou sept ans qui y passerait plus de quatre heures par jour doit alerter.
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