"Ces enfants, ce sont des battants", témoigne Vanina, maman d’un grand très prématuré après une pré-éclampsie
“C’est bizarre comme sensation, car on ne se sent pas parent tout de suite, on se dit : ‘Il devrait encore être dans mon ventre, j’avais encore 4 mois devant moi’”. C’est avec ces mots que Vanina, 32 ans, raconte comment elle a vécu la naissance de son fils Léon, né très grand prématuré après une pré-éclampsie.La pré-éclampsie est une maladie de la grossesse qui se caractérise par une hypertension artérielle et la présence de protéines dans les urines, et concerne 1 à 2 % des grossesses dans l’Hexagone, comme l’indique le site de l’Assurance maladie.
Pour Vanina, tout a commencé par une prise de poids soudaine alors qu’elle était enceinte de 4 mois et demi. C’était l’“indicateur de quelque chose qui allait quand même pas très bien”, commente-t-elle, avant de préciser qu’elle avait aussi les mollets et les doigts gonflés. Lors d’une consultation, sa gynécologue remarque alors que sa tension est élevée et l’envoie aux urgences, en lui expliquant qu’elle présente des signes de pré-éclampsie.
Une fois à l'hôpital, le poids de son bébé est estimé à 580 grammes. Tout s’enchaîne alors très vite et l’équipe médicale lui annonce qu’une césarienne va être réalisée. Un code orange est déclenché, ce qui signifie que le pronostic vital de la mère n’est pas engagé, mais que celui du bébé l’est. “Ma vie n’était pas encore en danger mais on n’était pas loin car j’étais à 18 de tension (...) et plus rien ne faisait baisser la tension”, précise Vanina.
Lorsque Léon naît, à 4 mois et demi de grossesse, (...)