Entre elles : « J’ai avorté à 15 ans dans les années 70 : ma vie en dépendait »

Dans ce format vidéo, deux femmes, de deux générations différentes abordent des sujets de société qui les ont touchées toutes les deux. Dans cet épisode d’« Entre elles », à l'occasion de la journée mondiale de lutte pour le droit à l'avortement, il est question d’IVG. Un droit révoqué, en juin 2022, par la Cour suprême des États-Unis.

Dans cet épisode publié à l'occasion de la journée mondiale de lutte pour le droit à l'IVG, Brigitte, qui a avorté dans les années 1970 à 15 ans, échange avec Naïs, qui a avorté en 2010. Ces deux femmes, de deux générations différentes, ont vécu des avortements à des époques diamétralement opposées. Tant au niveau de l’évolution des mentalités que des droits des femmes. Depuis 1974 et la loi Veil, l’avortement est légal en France, pourtant ce droit reste encore fragile dans le monde.

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Le 2 mai 2022, le texte préparatoire de la Cour suprême, qui avait été dévoilé par le média américain « Politico », laissait entendre que Roe v. Wade, qui établit que la Constitution américaine protège le droit des femmes à avorter, serait « totalement infondé dès le début ». « Nous estimons que Roe v. Wade doit être annulé », avait alors écrit le juge conservateur Samuel Alito dans ce document de 98 pages. « L’avortement constitue une question morale profonde », estime le juge Alito, qui veut laisser à chaque État le droit « de réglementer ou d’interdire l’avortement ». Désormais avec cette décisions, chaque Etat peut décider si l'avortement est légal ou non sur son territoire.

Sans anesthésie

Parce que l’avortement est un droit fondamental durement acquis et fragile, il est encore important aujourd’hui de raconter les histoires de ces femmes - 1 sur 3...

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