Entreprises familiales : ces femmes ont repris le flambeau

Chaque année, sur les quelque 3 millions d’entreprises en France (toutes tailles confondues), plus de 75 000 changent de mains*. Les transmissions familiales représentent en moyenne 17,5 % de ces opérations. Dans certains secteurs, comme le bâtiment ou les transports, la proportion monte en flèche (30 %) et le passage de relais au sein de la famille est de fait une alternative à l’absence d’une reprise venue de l’extérieur. Dans tous les cas, reprendre le flambeau d’une affaire familiale s’apparente à un défi de taille. "L’entreprenariat est toujours un saut dans l’inconnu, résume Nathalie Carré, animatrice du réseau Ecole des managers au sein de la Chambre de commerce et d’industrie. Dans le cadre d’une reprise familiale inattendue, la difficulté est accrue car les enjeux sont multiples. Il faut acquérir des compétences, se doter d’une posture de patron, enlever l’étiquette du fils ou de la fille de, ne succomber ni à la pression parentale, ni à son ego quand on décide de se lancer. C’est un projet de vie à part entière qui demande de l’introspection et une légitimité d’action", ajoute-t-elle. Plus de 17 % des entreprises familiales sont dirigées par des femmes. Bien souvent, rien ne les y prédestinait. Venues d’autres horizons, elles ont accepté de prendre le relais d’un mari, d’un père ou d’un parent dont la trajectoire à la tête de l’entreprise s’est arrêtée. C’est alors pour elles une nouvelle aventure qui commence, où la peur d’échouer se mêle à la fierté de poursuivre l’histoire (...)

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