Environnement : Greenpeace appelle à arrêter la construction de « fermes-usines »
Dans un communiqué publié ce mardi 16 mai, Greenpeace a recensé, à l’aide d’un fichier du ministère de la Transition écologique, plus de 3 000 « fermes-usines » en France. L’association pointe du doigt l’impact environnemental et sanitaire de ces exploitations, ainsi que leur non-respect du bien-être animal.
Ce mardi, Greenpeace a publié une carte des « fermes-usines » d’élevage, principalement concentrées dans l’Ouest de la France. Qu’appelle-t-on « fermes-usines » ? Selon l’association, le terme fait référence à « un grand nombre d’animaux élevés sur une exploitation qui ne dispose pas d’une surface suffisante pour produire leur nourriture et /ou pour épandre sans risque le lisier ou fumier qu’ils ont produit ». Greenpeace inclut dans cette appellation les exploitations devant faire l’objet d’une autorisation des services de l’État en raison de leur impact potentiel. En se basant sur des données du ministère de la Transition écologique, Greenpeace a recensé plus de 3 000 « fermes-usines » en France, sur les 145 000 exploitations recensées dans l’élevage. « Les résultats sont effarants », indique l’organisme sur Twitter, en précisant que « 60 % des animaux d’élevage sont concentrés dans 3 % des fermes d’élevage ».
En jetant un coup d'œil à la carte, un détail saute aux yeux : la majorité de ces exploitations sont concentrées dans les régions Bretagne et Pays de la Loire. Une situation qui pousse Greenpeace à demander des quotas par région afin de réduire la concentration de la production dans l’ouest de la France. « La concentration de nitrate dans l’eau et les émissions d’ammoniac dans l’air sont anormalement élevées. Cela a pour conséquence de graves pollutions comme la prolifération...
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