ESPT : définition, causes, symptômes, test, traitement de l’état de stress post-traumatique

L’état de stress post-traumatique, bien que connu depuis plusieurs décennies, n’a vraiment été défini d’un point de vue clinique qu’en 1980, en soignant les vétérans américains revenus de la guerre du Vietnam. Lors de l’ESPT, les personnes sont amenées à revivre régulièrement l’évènement, avec toutes les émotions fortes associées. Cela génère de vives souffrances morales, et peut être un vrai handicap sur le plan personnel, professionnel et social. Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), l’état de stress post-traumatique disparaît en trois mois dans la majorité des cas avec une prise en charge adaptée, mais peut devenir chronique dans 20% des cas.

L’état de stress post-traumatique fait référence à des troubles anxieux très sévères, provoqués par un évènement traumatisant dont la personne a été la victime ou le témoin. Par évènement traumatisant, on entend une situation à l’origine d’une détresse intense et/ou de la peur de mourir, sans pouvoir s’y opposer. Il peut s’agir d’une catastrophe naturelle, d’une agression, d’un attentat, d’un accident de la route… Le stress provoqué par le choc peut s’installer durablement, et conduit la personne à revivre sans cesse les évènements, de façon inattendue, à travers des images, des parfums, des souvenirs divers. Et ce, de jour, comme de nuit sous forme de cauchemars. On parle à ce titre d’écmnésie, une reviviscence comme si les choses étaient présentes et réelles, et non passées et pensées). Le patient (...)

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