Essai Citroën ë-C3, la Citroën qu’on attendait
Ses points forts
Si la précédente C3 avait l’aspect d’une pimpante citadine, cette nouvelle génération verse plutôt dans le SUV urbain et ça lui va bien. Compacte (4,01 m), la Citroën peut cependant accueillir cinq adultes et quelques bagages (coffre de 310 litres). Elle profite d’une assise surélevée, appréciable en ville, et bénéficie d’un aménagement intérieur convivial en dépit de ses plastiques durs au toucher. Logé à la base du pare-brise, son bloc d’instrumentation se lit aisément et l’écran tactile tombe bien sous la main.
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La Citroën ë-C3 dispose d’une capacité de charge maximale de 100 kW en courant continu. Cela revient à dire qu’il lui faut 26 minutes pour retrouver 80% de son autonomie. © DR
Reposant sur une plateforme destinée, originellement, aux pays émergents, la ë-C3 distille des performances suffisantes pour sortir du périmètre urbain même si sa masse supérieure (+ 265 kg) à celle de la version thermique ternit son bilan chronométrique. La petite française brille surtout par son confort de roulement bien servi par ses fameux amortisseurs à butées hydrauliques et son freinage rassurant. Sa conduite s’avère fluide et apaisante, et sa véritable autonomie - autour de 250 kilomètres en moyenne et 150 kilomètres sur autoroute – permet tout à la fois de vivre sereinement les déplacements quotidiens et d’envisager, avec un peu d’anticipation, les parcours plus conséquents.