Elle a eu un "coup de foudre" pour le verre, rencontre avec la maître verrière Caroline Prégermain

« Le vitrail peut être très moderne. » Maître verrière et « meilleur ouvrier de France », Caroline Prégermain redonne un nouveau souffle au vitrail. Participante de la deuxième édition du "Prix des Artisanes"*, elle nous raconte son parcours.

Assise derrière son bureau, dans son atelier de vitrail situé dans le 16e arrondissement de Paris, Caroline Prégermain réalise à la main l’une de ses maquettes. Aujourd’hui, la plupart des vitraillistes sont passés à l’ordinateur.  « J’ai essayé de m’y mettre, mais ça ne m’inspirait pas du tout ! », s’amuse la maître verrière. Alors je continue à la main. J’ai l’impression de revenir en enfance, de faire mes petits coloriages. C’est mon moment de détente. »

Enfant, elle prend des cours de dessin... et on lui détecte un don. A la sortie du collège, sa mère l'encourage à passer les concours d’écoles d’art qui recrutent des jeunes à partir de la seconde. « Je ne voulais pas du tout le faire, raconte-t-elle, j’étais une ado un peu perturbée et hyper active. Mais j’ai réussi le concours et je suis rentrée dans une école où ils prenaient une cinquantaine d’élèves par an. » A 15 ans, Caroline Prégermain intègre donc l’ École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et Métiers d’Arts Olivier de Serres, pour suivre pendant 4 ans une formation artistique. Elle se forme au vitrail, poussée par ses professeurs. Le verre ne l’attirait pourtant pas au départ. « Pour moi, explique-elle, le vitrail c’était les églises. Je voulais m’orienter vers quelque chose de plus contemporain. Et quand j’ai découvert l’atelier de vitrail, le matériau, le verre, là franchement ça a été un coup de...

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