Les Européens sont de plus en plus à risque de carence en iode alerte l’OMS, voici pourquoi

L’OMS/Europe et le Réseau mondial de l’iode lancent un appel urgent en faveur de l’enrichissement en iode du sel et des produits laitiers à base de plantes.

Les minéraux ont plusieurs fonctions dans l'organisme. Ce sont notamment des constituants essentiels de certaines hormones, comme l'iode utilisée par la glande thyroïde (située à la base du cou, en avant de la trachée et en dessous du larynx) pour produire les hormones thyroïdiennes qui interviennent dans la régulation du métabolisme. Consommer de l’iode est donc important pour notre santé, et ce quotidiennement puisque le corps ne peut pas en produire. Mais dans un récent rapport, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) Europe et le Réseau mondial pour l’iode (IGN, pour Iodine Global Network) alertent sur le fait que la population de la Région européenne est exposée à un risque de carence. Or, une déficience en iode est associée à une augmentation de volume de la thyroïde avec l’apparition d’un goitre, sachant que les formes sévères peuvent conduire à une hypothyroïdie (la carence en iode en est la première cause dans le monde selon l’Assurance maladie) et donc provoquer fatigue, sensibilité au froid, prise de poids, etc. Comment expliquer ce constat ? L’organisme évoque l’évolution des régimes alimentaires.

Et pour cause : la plupart des aliments (viandes, légumes et fruits) sont pauvres en iode à l'exception des poissons et crustacés marins, consommés crus ou grillés. S’ajoute à cela le fait, selon le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), que la principale source...

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