Exclusif - Notre sondage sur les nouveaux codes amoureux, 7 ans après #MeToo
Comment ont évolué les rapports de séduction entre hommes et femmes sept ans après #MeToo ? Vers plus de liberté, d'égalité et de sensualité ! Notre enquête inédite sur une nouvelle drague plus civilisée.
Comment #MeToo transforme-t-il nos rapports de séduction ? En réponse à cette question, on entend tout, son contraire… et, bien souvent, n'importe quoi. Qu'en est-il réellement, au-delà des clichés et des fantasmes, des espoirs fous et des craintes absurdes ? Sept ans après le déclenchement de cette révolution féministe toujours en cours, notre sondage (réalisé par l'Ifop*) éclaire d'un jour inédit la manière dont nos comportements se modifient en profondeur et dont se déplace la frontière entre ce qui fut si longtemps accepté, acceptable, et ce qui ne l'est plus aujourd'hui.
La première bonne surprise, c'est que #MeToo a fait bouger les lignes des deux côtés, féminin comme masculin. Cette prise de conscience nouvelle libère les femmes : plus de 6 Françaises sur 10 assument de faire le premier pas, 74 % se sentent plus à l'aise pour exprimer leur refus ou leur désaccord, et 71 % s'autorisent à évoquer plus clairement leur désir et leurs limites en matière de séduction comme de sexualité. « Les femmes jouent un rôle de plus en plus actif dans les rapports de séduction, sortant du schéma traditionnel les assignant à une certaine retenue, voire à une passivité en la matière », décryptent les auteurs de l'étude, François Kraus et Fiona Morvillier.
Mais #MeToo interroge aussi les hommes
Quel que soit leur âge, ils sont 65 % à réfléchir davantage à leur manière d'aborder la personne qui leur plaît, et près de 1 sur 2 à...
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