Une experte démêle le vrai du faux de la cybersécurité

Fériel Bouakkaz nous parle de son travail dans la cybersécurité.

Première femme habilitée à former des « hackeurs éthiques » en France, Fériel Bouakkaz, enseignante-chercheuse à l’Efrei, l’école d’ingénieurs généraliste du numérique, fait le point pour nous.

Le hacking est toujours malveillant : faux

« Je suis spécialiste du “hacking éthique”, c’est-à-dire que j’analyse un système informatique, je cherche ses vulnérabilités pour, ensuite, le “soigner”. L’idée est de se mettre dans la peau d’un hackeur malveillant pour ensuite protéger ce système. Nous découvrons tous les jours de nouvelles failles et nous devons toujours nous renouveler, c’est passionnant. Si les hackeurs malveillants utilisent de nouvelles armes, nous pouvons aussi nous en servir, mais pour remettre de l’ordre. »

C’est un milieu d’hommes : vrai

« Mes parents m’ont appris à suivre mes envies. J’ai toujours adoré jouer aux jeux vidéo, mais surtout comprendre leur fonctionnement et leurs limites. Je suis heureuse de faire partie des 11 % de femmes qui ont osé se lancer dans ce domaine. Beaucoup d’entre nous sont freinées par les stéréotypes et la méconnaissance du monde de l’informatique. J’enseigne la cybersécurité et je dis toujours à mes étudiantes, qui sont de plus en plus nombreuses, de ne pas écouter ceux qui leur disent que c’est réservé aux hommes, il faut se faire confiance. »

C’est un secteur saturé : faux

« Le numérique fait partie de nos vies et ça ne va pas s’arrêter. Longtemps, nous avons délaissé l’aspect sécurité pour développer la technologie et l’expérience de l’utilisateur. Pour rattraper ce retard et nous adapter aux évolutions, nous recrutons...

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