Le taux de survie des arrêts cardiaques pourrait être amélioré selon des experts, voici comment
Le nombre de décès causés par des arrêts cardiaques reste inexplicablement constant depuis une décennie, tant en France qu’à l’échelle mondiale. Selon le Dr. Eloi Marijon, chef du service de cardiologie de l’hôpital européen Georges-Pompidou à Paris, environ 40 000 décès par an en France sont liés à des arrêts cardiaques. Ces chiffres sont extrapolés à partir des données du registre du Centre d’expertise mort subite de l’HEGP, qui surveille en temps réel les arrêts cardiaques extrahospitaliers depuis 2011 dans la région parisienne. En moyenne, ces décès surviennent à l’âge de 68 ans, et les hommes sont deux fois plus touchés que les femmes.
Une étude de 2022 a estimé que près de 250 000 adultes décèdent chaque année en Europe à la suite d’un arrêt cardiaque, ce qui équivaudrait à 4 à 5 millions de décès annuels à l’échelle mondiale. La plupart de ces décès sont causés par des infarctus du myocarde ou des problèmes artériels liés au cœur. Pour réduire ce fardeau, une commission internationale d’experts dirigée par le Dr. Marijon a élaboré une série de recommandations, couvrant des domaines allant de la cardiologie à la génétique, pour prévenir ces décès.
Les auteurs de la publication recommandent de mieux « éduquer la population » en mettant en place, au lieu de la formation unique dispensée aujourd’hui, des formations de premiers secours de quelques heures de façon répétée. Aussi, selon les experts, il faudrait rendre...